
Je boirais tes sanglots en couchant sur ta peau,
Pour dorer l'océan de moire et de merveille,
Un instant de candeur à la lueur qui veille,
Dessinant sur tes seins par le nu le plus beau.
J'effriterais le ciel en peuplant la noirceur,
De lumière de feu aux rives orphelines,
Pour te donner mon c½ur loin des nuits sibyllines,
Étoilant les faubourgs d'un rêve guérisseur.
Je me ferais salé en coulant langoureuse,
Et sur ta joue vieillir toi ma belle amoureuse,
Des désirs suspendus en de divins accords.
Je brûlerais pourtant pour éclairer tes larmes,
Quand le calme du jour aura posé les armes,
A la pluie qui s'endort doucement sur ton corps.
Par Didier Picauron © 2013
lukyone-poete, Posté le vendredi 20 décembre 2013 11:10
Une plume d'or magnifiquement illustrée... Bravo l'ami! Amitié ;)