
Les pleurs coulent en perle noire,
Serpentent sur mon sang,
Larmes d'or, rivières désespoirs,
Echouant en cristal d'argent.
Un souffle transparaît,
Aux éclats de l'aurore,
Une douceur éthérée,
Quand la nuit dévore.
Une pluie sidérale s'oublie,
Sur ce triste destin,
La lune au ciel pâlit,
En silence pour écrin.
Des poussières d'étoiles sur l'océan,
Bercer par les anges en douceur,
S'étiolent inlassablement,
Quand on m'arrache le c½ur.
Une douleur sans malveillance,
Dun chagrin qui se déchire,
Sur le nuage d'évanescence,
Seul reste un dernier soupir.
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